Pourquoi le rat surmulot est-il si fascinant ?
Aussi longtemps que l’on s’en souvienne, l’être humain a toujours été accompagné par des animaux. Certains d’entre eux ont la cote, mais d’autres sont mal vus, mal aimés et repoussés au quotidien. Dans cette catégorie se trouve le rat surmulot, une espèce de rat des villes. De son nom scientifique Rattus norvegicus, le surmulot est aussi connu sous le nom de rat des égouts, rat gris ou rat gris. Originaire d’Asie, ce rongeur s’est très vite répandu dans le monde en raison des activités humaines. Bien qu’il soit mal-aimé, ce petit être occupe pourtant une place importante dans notre écosystème. Découvrez dans cet article les caractéristiques physiques du surmulot, ses points de différence avec le rat des champs et ses prédateurs naturels.
Pourquoi dit-on surmulot ?
Bien que l’on ne sache pas exactement d’où lui vient le nom de surmulot, le surmulot aurait été mentionné pour la première par écrit en 1 758. À cette époque, il désignait déjà le rat brun, le rat gris, le rat commun, le rat d’égout ou le rat de Norvège. Cet animal serait venu remplacer le rat noir d’Europe occidentale qui était qui transmettait par morsure de nombreuses maladies. Pour revenir à son nom, le rat brun aurait reçu le nom de surmulot, car il est plus gros que les autres espèces de rongeurs.
Le mot surmulot est dérivé de ses caractéristiques instinctives.
Le rat brun a reçu le nom de surmulot en raison de certains de ses traits de caractère. Pour commencer, il est plus grand que le mulot, d’où le préfixe « sur ». Contrairement au mulot, il vit beaucoup plus longtemps (entre deux et trois ans) et s’organise en colonie. La prolifération des surmulots peut entraîner deux nombreux problèmes, principalement des maladies infectieuses.
Quelles sont les caractéristiques physiques des surmulots ?
Le surmulot ou rat brun est un rongeur de la famille des muridés. La couleur de son pelage diffère par endroits. Sur le dos, son pelage est de couleur roux noir et sur le ventre, il est de couleur gris. Le rat brun est un omnivore, ce qui veut dire qu’il se nourrit d’un peu de tout. En ville, il mangera les restes de nourriture présents dans les poubelles et dans les zones reculées il adaptera son alimentation en fonction de ce qu’il trouve.
Une fois adulte, le surmulot mesure entre 20 et 25 cm avec une queue qui se situe entre 15 et 20 cm. Son poids est d’environ 350 grammes, mais il n’est pas rare de voir des surmulots qui pèsent plus que ça. Malgré ses toutes petites oreilles, cet animal a une excellente ouïe, ce qui vient compenser sa vue médiocre. Une femelle de cette espèce peut mettre au monde entre 5 et 10 petits pour 5 à 6 portées par an.
Les surmulots possèdent des traits physiques distinctifs.
Les surmulots possèdent des traits physiques distinctifs qui permettent de le reconnaître facilement au milieu des autres espèces. À ce propos, on remarquera par exemple qu’ils ont de très petites oreilles et que leurs queues sont tout aussi longues que leurs corps. En dehors de cette distinction, il faut ajouter que cet animal a un pelage assez unique avec une couleur qui varie par endroits.
Quelle est la différence entre un surmulot et un rat des champs ?
Le surmulot et le rat des champs sont souvent confondus à tort. Pour faire la différence entre ces deux espèces, voici quelques points à regarder de près :
- Le comportement : le rat des champs a une meilleure vue que le rat des villes. Dans la nuit, ce dernier exploite son odorat pour se déplacer en toute sécurité. Aussi, le premier aura tendance à être plus craintif, contrairement au second qui a pris l’habitude de côtoyer les hommes.
- L’alimentation : le rat des champs se nourrit principalement des graines, alors que le rat des villes a un régime alimentaire qui se rapproche de celui de l’homme. Ceci étant, il va se nourrir des restes de nourriture avec une préférence pour la viande.
- Le poids : le rat des champs pèse entre 75 et 230 g, tandis que le rat des égouts pèse entre 250 et 500 g.
Le surmulot et le rat des champs diffèrent par leur habitat et leur apparence.
Visuellement, il est tout à fait possible de reconnaître le surmulot et le rat des champs. Le rat des champs a une silhouette fine, sa queue mesure entre 20 et 25 cm et son corps mesure entre 15 et 20 cm. De son côté, le surmulot a une silhouette plus enveloppée, sa queue est plus épaisse et tout aussi longue que son corps. Au niveau de leur museau, celui du rat des égouts est plus épais que celui du rat des champs.
Au niveau de leur milieu de vie, le rat des villes aime l’humidité. Ceci étant, il va s’installer dans les égouts, les caves et les tunnels qu’il a lui-même creusés. Le rat des champs préfère les endroits secs. Pour cela, il va s’installer sous les buissons, dans les arbres et dans les greniers des habitations.
Quels sont les prédateurs naturels des surmulots ?
Chaque jour qui passe, le surmulot doit lutter pour sa survie en faisant face à de nombreux prédateurs. Il s’agit entre autres de :
- Les reptiles : les serpents se nourrissent en général des petits mammifères tels que les rats et les surmulots.
- Les rapaces : les rapaces tels que les faucons, les aigles et les hiboux sont de redoutables prédateurs pour les rats.
- Les chiens et les chats : naturellement, les chiens et les chats, même s’ils sont domestiqués, sont des prédateurs naturels du rat des égouts. Grâce à leur instinct de chasse et à leur rapidité, ils peuvent rattraper ces petits nuisibles en un laps de temps.
Les surmulots font face à divers prédateurs dans la nature.
Au quotidien, les surmulots font face à de nombreux prédateurs. La présence de ces derniers varie en fonction du milieu dans lequel l’animal se trouve. Étant donné qu’il vit particulièrement dans les zones urbaines, la pression des prédateurs est réduite. Pour se défendre, les surmulots iront se cacher dans les égouts et les déchetteries.
À présent, vous savez ce qu’est un surmulot et comment le différencier des autres espèces de rongeurs. Pour rappel, cet animal est qualifié de nuisible, car il prolifère de nombreuses maladies dont certaines peuvent créer des problèmes de santé plus ou moins graves à la longue. Cependant, il est tout à fait possible de cohabiter avec ce nuisible dans les zones urbaines. Il suffit alors de mettre en place des mesures de prévention et de répulsion.