Maladie des poules : reconnaître et agir
Chez les volailles, les maladies sont difficiles à discerner, surtout si votre poule se vaccine correctement. Malgré cela, il est bon d'en être conscient au cas où vous vous demanderiez si votre poule est malade. Les maladies peuvent se propager facilement, donc chaque fois qu’on effectue un contrôle, on doit apprendre à détecter certains des symptômes les plus marquants pour chaque maladie. Voici les points essentiels !
Quelles sont les maladies les plus fréquentes chez les poules ?
La mycoplasmose aviaire est une maladie respiratoire qui affecte principalement les poules et les dindes. Elle peut également infecter les faisans, les perdrix et les canards. De par leur taille, elle se situe entre virus et bactéries. Cette pathologie engendre des maladies respiratoires chroniques chez les poules. La salmonellose des volailles est aussi une maladie hautement contagieuse qui entraîne une réduction significative de la fertilité et de l'éclosion de l'œuf. Les bactéries responsables touchent principalement les poules et les dindes. Surtout quand elles ont près de 3 mois. Le coryza infectieux est également une maladie respiratoire qui s'aggrave avec l'âge des volailles. La transmission de cette maladie se produit par contact direct, soit par l'air, les exsudats nasaux ou les aérosols infectés. D’autres pathologies aviaires telles que la varicelle, la colibacillose, la maladie de marek, le choléra, ou le botulisme sont aussi à considérer.
Comment empêcher les maladies de toucher les poules ?
La prévention des maladies des poules exige avant tout une bonne connaissance des différentes maladies susceptibles d’être contractées par les poules. Par exemple, en apprenant à reconnaître les symptômes de la grippe aviaire. C’est en apprenant les facteurs favorables à leur apparition, leurs symptômes, et leur mode de traitement qu’on peut les gérer au mieux. Certaines précautions basiques seront quand même à prendre en compte pour limiter significativement les risques. Des précautions comme celui de garder le poulailler et la zone autour propres. Il faut également changer régulièrement la litière, mais aussi laver et désinfecter tout l’équipement du poulailler. Cela peut comprendre les abreuvoirs et les mangeoires. Il faut également contrôler la présence de parasites tels que les insectes et les rongeurs. Quand on achète de nouvelles poules, il est essentiel de les acheter en bonne santé et condition. Parfois, ce sont les nouvelles intégrées dans le poulailler qui ont véhiculé des infections et des maladies. Enfin, il faut aussi toujours être attentif aux différents traitements et vaccins réguliers à effectuer.
Que faire en cas de maladie de ma poule ?
Les mesures à prendre pour la poule dépendent de la maladie en question. Car il faut savoir que certaines maladies peuvent être traitées, et d’autres non. Dans tous les cas, lorsqu’on remarque un sujet maladie parmi toute la colonie, il est judicieux d’isoler sans attendre ce dernier afin d’éviter les cas de transmission. Ensuite, afin de prendre les mesures adaptées, il est pratique de contacter ou de se rendre directement chez un vétérinaire.
Celui-ci attribuera les soins essentiels pour la poule malade. Tout cela amène à dire qu’il est aussi alors indispensable d’apprendre à détecter les différents symptômes qui permettent de déterminer si une poule est malade. De cette manière, on peut réagir à temps, tout en limitant les dégâts de la maladie.
Comment bien aménager le poulailler pour un environnement sain ?
En général, il existe certaines caractéristiques essentielles qu'un poulailler doit respecter pour répondre aux besoins des volailles. Par exemple, il faut qu’il soit conçu dans une taille appropriée aux nombres de poules qu’on élève. La structure du poulailler doit aussi être faite en des matériaux imperméables. Sachant que l’humidité est le premier facteur des infections et des maladies grippales qui affectent les volailles. Et au cas où l’humidité persisterait, il est également pratique de mettre en place une bonne ventilation de cet espace. Cela permet d’éliminer plus rapidement les signes d’humidité qui s’introduisent dans le poulailler. Il doit disposer de couches pour les œufs et de perchoirs. Enfin, le poulailler doit aussi avoir un espace ouvert, car les poules ont besoin au minimum de 14 heures de lumière par jour pour pondre.
Le stress peut-il être considéré comme une maladie chez la poule ?
Le terme stress est utilisé pour décrire les effets néfastes d'un large éventail de facteurs sur la santé et les performances des poules. Le stress physiologique est généralement connu comme une réponse non spécifique d'un animal à toute demande externe. Dans des conditions de stress, la poule connaît une redistribution des réserves du corps. Cela comprend l'énergie et les protéines. Par conséquent, cette situation sacrifie la croissance, la reproduction et la santé de la poule. Les fonctions non essentielles qui sont sacrifiées pendant le stress physiologique comprennent : la fonction immunitaire, la croissance et la reproduction. Par ailleurs, les fonctions essentielles qui sont maintenues sont la perte de chaleur, la circulation sanguine, le travail cardiaque et la respiration. Mais quand le cortex surrénalien de la poule atteint la déprime, et que le niveau de corticostérone diminue, les fonctions de survie peuvent ne pas être maintenues. Et cela peut aboutir à la mort de l’animal.
Quels remèdes naturels pour soigner les maladies des poules ?
Les poules ont montré une préférence pour le pissenlit. Des études stipulent que ses racines ont un effet antibiotique contre les infections à levures. Elles ont aussi une action antibactérienne, inhibant la croissance de staphylococcus aureus. Pendant des années, l'ail a aussi été utilisé pour lutter contre les infections qui causent différentes maladies chez les poules. Sa consommation permet de traiter des maladies comme la salmonellose aviaire, la grippe aviaire, ou la bronchite infectieuse. Le poivre est également un excellent antibiotique naturel. Elle est particulièrement efficace pour réduire les risques de maladies chez les poules pondeuses. Cela est dû à ses propriétés purifiantes et antiparasitaires. On la recommande d’ailleurs pour traiter la coccidiose, qui provoque parfois une diarrhée chez la poule. Enfin, elle contribue également au renforcement du système immunitaire de l’animal.